(La peinture sur toile de ce site a été réalisée en 2006 à Tizi Ouzou - par Ray Slim)
Notre maison d'édition est née d'une rencontre (en plein " hirak " algérien ), sur les réseaux sociaux, entre Beramtane Amimeur et Julien Pescheur. Les éditions Sefraber créées en 2006 avaient aidé les auteurs berbères francophones, utilisant le butin de guerre de Kateb Yacine, qui est probablement plus un poison qu'un trésor.
Vingt années après, on ne peut malheureusement que constater : Les peuples berbères parlent de moins en moins leurs langues et ne les écrivent toujours pas massivement ! Désormais il n'y a plus de locomotive Kabyle ! Les Berbères-Amazighs doivent s'organiser dans chaque région du nord de l'afrique en s'appuyant sur leurs fondamentaux.
de novembre à février.hiver 2024-2025, nous serons sur place à Assilah Notre maison poursuit son installation au Maroc
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Dans la culture béninoise, on dit souvent : « Celui qui craint le soleil ne deviendra pas chef ». Ce proverbe, simple mais profond, est une leçon de vie qui souligne l'importance de la persévérance et de la capacité à affronter les obstacles. Il invite à la résilience, à l'effort constant et à l'acceptation des défis comme une voie vers la réussite. Le soleil, dans ce contexte, représente les difficultés, la sueur, et parfois, les sacrifices qu'un individu doit endurer pour se hisser au sommet.C'est exactement le chemin qu'a suivi Azuma. Arrivé au Maroc, un pays étranger, avec la seule détermination de réussir ses études, il a rapidement dû se confronter à la réalité d'un monde nouveau, exigeant et parfois peu accueillant. Malgré les différences culturelles, les barrières linguistiques, et les défis scolaires, il n’a jamais laissé ses peurs l'emporter. Chaque obstacle a été une occasion de prouver sa résilience, chaque difficulté a été un pas de plus vers la réalisation de son rêve.Le soleil, qu’il n’a jamais craint, symbolisait la pression constante, les nuits blanches à étudier, les moments de doute et les discriminations subies dans sa quête d’un emploi. Mais Azuma tout comme ce proverbe le préconise, n’a jamais cherché l’ombre. Il a affronté le soleil de face, refusant de se laisser abattre par les obstacles. La ténacité, qu’il a démontrée, a porté ses fruits lorsqu’il a obtenu son diplôme, puis un emploi stable dans un centre d’appel, et finalement cette émigration tant décriée par les hommes et femmes politiques occidentaux, est exemplaire quand celle où celui qui part emporte dans son cœur les racines transmises par son père et les recommandations de sa mère : " Marche aussi avec la tête..."