On a beaucoup écrit sur Cheikh El HASNAOUI, ce chanteur mythique kabyle des années 1940/1970, dont l'exil a ajouté quantité de mystères et suscité tant de commentaires.
Mais jamais un travail aussi scientifique sur les profondeurs de l'âme d'El Hasnaoui n'avait été entrepris
Prix : 19,50 € TTC
Il a fallu, cette rencontre en 2005 avec l'expert du verbe : Mohand Soulali, spécialiste du mot, de la parole cachée, qui depuis des décennies et surtout depuis juillet 1995, en marge du Festival d’Avignon, sous les lumières du jardin du Centre d’Etudes Linguistiques d’Avignon à l’occasion du colloque sur le thème : « l’Algérie militée et résistée », à l’issue d’un long débat politique, donne lecture d’un montage poétique composé en Kabyle, à l’assaut d’une action militante, doublé par Farida Ould-Kaci, d’une traduction française de dernière minute rédigée avec l’apport de Dominique Guillomie, Anissa Bouhadef et Mahieddine Ouferhat, à l’essai d’un groupe dynamique partisan d’une libre expression.
Il a fallu la passion d'Ahmed, cet ancien étudiant à l’Institut des Techniques Hôtelières et Touristiques de Tizi-Ouzou, grand supporter des jeunes chanteurs comme Ahmed Aït-Mahmoud, Hamel Saïd, passionné des projections et des conférences de la salle El-Mouggar, qui animait avec ses poèmes les spectacles du groupe Yugurten et s’exprimait lui aussi, dans l’épanouissement linguistique depuis son village Ighil Igoulmimène dans l’Arch Ittourar .
Il a fallu sa rencontre avec Hamel Saïd qui, enchanté à la lecture des paroles, agrée la proposition de mettre en musique et de chanter l’un de ses textes, celui intitulé « d’amjahed », en hommage aux martyrs de l’engagement révolutionnaire de 1954, parmi eux, Belaïd Ouzaghar, combattant de la première heure, tombé au champ d’honneur. Il quitte l'Algérie en 1983 pour s'installer à Saint Denis, période au cours de laquelle il rencontre Cherif Kheddam, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Mohya, Matoub Lounès, Belkacem Aït Hamou, Le Père Lanfry... assurant dans le même temps, des émissions culturelles à la radio Tamazight de Paris.
Isolément, chacun dans son coin, à Alger, en Kabylie, en France, ces deux auteurs se sont évertués à nourrir la même appétence de plus en plus croissante : écouter, analyser et commenter la chanson kabyle, en général, et celle de Cheikh El-Hasnaoui, en particulier. Ainsi, depuis 2005, dans une convergence verticale, une concurrence apicale et surtout une confiance amicale, ils unissent leurs forces pour ouvrir le chantier de la difficile chanson de Cheikh El-Hasnaoui et couvrir les travaux entrepris. Ce qui a fait dire à Madame Camille Lacoste Dujardin : " Mohand Soulali offre ici la plus novatrice célébration de ce grand poète chanteur et compositeur kabyle, jongleur de mots pour le plus grand plaisir de ses auditeurs ou lecteurs, et déjà devenu, à juste titre, non seulement légendaire parmi son peuple, mais encore désormais de plus large renommée : Cheikh El Hasnaoui est sans doute le plus grand des pionniers de la nouvelle chanson kabyle contemporaine, surtout en berbère taqbaylit certes, mais aussi en arabe … et même, comme ici, inspiratrice de son commentateur en une expression poétique en français. "
Auteurs : Mohand Soulali & Ahmed At-Tudert
Préface :Camille Lacoste Dujardin : ethnologue et écrivain
-Préambule :Si Nafa Si Ahmed : critique littéraire
Témoignages post face : Ben Mohamed : poète et homme de culture.
Textes Français-Tamazight
Prix 15 € TTC
Frais d'envoi Gratuits.
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